Au long des heures de nos nuits de toujours
Tu voulais t’enfuir
Voir ce que les autres
Jamais ne voient
Toucher l’invisible
Caresser l’ineffable
Baiser des mots nus
T’enfouir dans l’infini
Des soleils extasiés sur des aubes ravies
Des colonnes de porphyre et d’azur sous leurs cieux délavés
Des langues rouges crevant la noirceur du bitume
Des étoiles d’albâtre enlacées au corps vert de la nuit
Des tunnels irisés de corail noués à la vague d’un lit
obscur
Tu voulais des ailleurs impossibles
Et entendre
Le battement de tes ailes
Dans le
vaste espace déployé par tes motsLe battement de tes ailes
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