dimanche 19 mai 2013

Impossible regain




Le printemps en a fini d’aimer
Ses larmes de pluie crucifient
Les hirondelles fanées
Aux portes de mes songes
Un bouleau a étouffé
Tous ses nids
Les saules se rient
Des roseaux brisés
Et mes pieds entravés
Par les toiles venimeuses
D’une araignée du soir
Noyée
S’éparpillent
Les rues sont devenues miroirs faussés
Les escargots bavent leur flamme éteinte
A des bourgeons mort-nés
Les arbres ont effeuillé leurs pétales moroses
La pénombre
Jamais plus hurlante
Qu’en mon cœur
A noirci
Mes doigts
Couvert mes mots
De mousse
Putride
Mon avenir
Agonise
Au
Printemps


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