Mes
livres refermés sur une ancienne haine
Je
garde dans ma bouche un rayon de l’opale
Qui entraînait mes jours dans sa sinistre chaîne
Sous leurs regards matois, leurs sourires de squale.
Qui entraînait mes jours dans sa sinistre chaîne
Sous leurs regards matois, leurs sourires de squale.
Mes
livres refermés, j’ai tué tous les autres,
Sans avis de décès, sans saigner de regrets :
J’ai vu se déchausser leurs dents de bons apôtres
Et leurs vieux os pourrir à l’ombre des gibets.
Sans avis de décès, sans saigner de regrets :
J’ai vu se déchausser leurs dents de bons apôtres
Et leurs vieux os pourrir à l’ombre des gibets.
Mes
livres refermés sur fond de pestilence,
J’ai tué sans remords pour la douce sapience
De ton rêve étonné, de tes fleurs carnivores,
J’ai tué sans remords pour la douce sapience
De ton rêve étonné, de tes fleurs carnivores,
Dans ta bouche avide des sombres métaphores
De mes livres fermés sur ta nuit assassine.
Ah, ben moi, pour ma voiture, le garagiste a signé un devis de décès le 07 août à 17 h 03. Attention, hein, il ne l'a pas tuée ! me faites pas dire c'que j'ai pas dit, faudrait pas s'méprendre.
RépondreSupprimerBon, enfin, je sais pas pourquoi j'écris ça, moi, ça n'a rien à voir avec votre poésie. Non, c'est l'avis de décès, là, qui m'y a fait penser. Excusez du dérangement, ma petite dame. A la revoyure.