Mirage vide la vie perfides rivages
Amours sans complaisance
Et cruelles romances
Si vide la vie vide
Qu’abuse le ramage
Des brûlants serments
Qu’abuse le ramage
Des brûlants serments
Ondoyantes souffrances
Mensonge haut langage
Édulcorés les jours
Si pâle la mémoire aux cendres des trahis.
Mortes ma démesure et mes rages d’amour
Paupières déchiquetées globes excavés
Sur mes livres vieillis
Vides les mots lancés à un fantôme blême
Vides mes espoirs châteaux petits de Bohême
Mienne
Qu’elle revienne
La fougue d’antan
La fougue d’antan
Quand j’écrivais sereine et le cœur balançant
Si vide la vie vide
Arides lendemains
Et saigne
l’ineffable au travers de mes mains