J’entends encore au loin le bruissement des pleurs
Dodone la lointaine exhalait un soupir
Le chêne vert d’hier semble longtemps mourir
Sous son ombre sacrée agonisent mes peurs
J’ai caressé le dieu qui rêva mes faveurs
Là-bas j’étais pythie et j’aurais pu faillir
Étreinte inachevée à goût de repentir
De Dodone je sais les subtiles langueurs
Il coule encore en moi le lourd parfum mystique
Les larmes du vieil arbre au langage magique
Sont le sang écrivant sur ta peau mon amour
Qui m’enchaîne toujours à ta quête du jour
Et m’emmène à ta suite au long du long voyage
A Dodone
pourtant je ne fus point volage
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